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Histoire / Humour / Politique - Janvier 2012

Astérix le Gallo... romain

Résumé

Où il apparaît que Max Gallo ne supporte pas la parodie des mythes nationaux par la BD Astérix de Goscinny et Uderzo. Gallo représente l'incapacité populiste de cette distanciation dont le journal Pilote avait incarné la version BD dans les années soixante/soixante-dix.

Astérix contre Gallo

Décidément, l'émission L'esprit public, de Philippe Meyer, sur France culture, est riche en révélations laïques et républicaines méta-cultuelles (« après la messe »), comme en ce Noël 2011. Elle accueillait Nicolas Rouvière, auteur de deux livres, Astérix ou Les lumières de la civilisation et Astérix ou La parodie des identités, sur ce mythe national en bande dessinée. Cette invitation d'un spécialiste sur un sujet paraît d'ailleurs une meilleure méthode que le commentaire de l'actualité de la semaine par les invités habituels, qui tourne souvent au café du commerce un peu laborieux et radoteur.

L'inénarrable historien Max Gallo, un de mes bons clients, qui a un siège permanent dans la boutique, a dû se sentir visé par le contenu de l'ouvrage, car il s'est employé à prendre ses distances et à réduire son auteur à une lecture idéologique subjective. Comme l'homme est ainsi fait, Gallo a, par contre, contesté que cet autobiographisme soit pertinent pour René Goscinny et Albert Uderzo, le scénariste et le dessinateur de la BD à succès que le monde entier nous envie. Il s'en est vendu, en cent sept langues, plus de trois cent cinquante millions d'albums. Puisqu'on reparle d'« acheter français », n'oublions pas les exportations !

Gallo a dû reconnaître, dans Astérix, l'épuisement parodique des clichés nationaux par deux immigrés, dont un d'origine italienne, comme lui. Il a pris les devants, comme à son habitude, pour ne pas que les autres invités s'en aperçoivent et lui fassent remarquer qu'il incarne la version non-humoristique de ce pastiche cocardier de la légende républicaine scolaire de l'Après-guerre. Il nous avait déjà fait le coup quand, au cours d'une émission télé de Thierry Ardisson, il avait coupé l'herbe sous le pied de l'animateur en disant qu'évidemment l'esclavage était un crime contre l'humanité. Le 4 décembre 2004 précédent, sur France 3, il venait de mettre en doute ce point à propos du rétablissement de l'esclavage par Napoléon 1er. C'était la raison pour laquelle il était invité à l'émission d'Ardisson qui accueillait alors ceux qui faisaient le buzz. À l'époque du bicentenaire de l'Empire, ce rappel esclavagiste tombait mal pour des historiens qui avaient préparé à l'avance (c'est un métier) des ouvrages commémoratifs en oubliant ce détail de l'histoire. Ce qui était d'ailleurs, à l'époque, un délit de négation de crime contre l'humanité, puisqu'on en reparle, en cette fin 2011... à propos de la Turquie, il est vrai. Gallo a été récompensé de sa propagande anti-repentance par un siège à l'Académie française.

Humour potache et pax romana

La limite des aventures d'Astérix et Obélix était cet humour de cour de récréation, comme il l'a été exprimé au cours de l'émission, qui relève du style des chansonniers de l'époque, démodé par les nouvelles formes d'humour plus politisées et plus incisives. De ce seul point de vue, on peut accepter la critique de Gallo de ne pas y voir un manifeste idéologique à valeur critique, encore que cet aspect concerne simplement le style inoffensif (« ironie bon enfant », « de bonne humeur »), qui plaît tant à Meyer : « Quelque chose qui pour le coup a déserté l'esprit public [Oups !], si je puis me permettre, non pas cette émission, où au contraire c'est le dernier refuge. Mais où il ne peut y avoir de critique que définitive et où il ne peut y avoir de débatteur que triomphant. » (On a en vu la limite, dans une autre émission du même). Les livres de Rouvière, qui creusent un peu la question du petit gaulois, ont dû subir le tir de barrage de Gallo contre toute extension hors du domaine de la drôlerie. Et d'ailleurs, Max Gallo ne trouve pas Astérix si drôle, au fond. Il n'a pas vraiment tort.

Politiquement, Max Gallo pourrait se satisfaire de cette remise en question de la pax romana uniformisatrice, puisqu'il s'oppose lui-même à l'Europe fédérale au nom de l'Europe des nations. En effet, les aventures d'Astérix se déploient dans toute l'Europe, en Egypte et même en Amérique (« La grande traversée », 1975), dans une réconciliation mondialiste qui donne surtout l'occasion de jouer sur tous les clichés nationaux et de faire les jeux de mots qui vont avec. Il faut que Gallo soit encore plus opposé à la diversité régionaliste ou internationale pour se rebiffer contre l'évocation des allusions anachroniques à Napoléon. Quand Gallo fait remonter la mode des Gaulois au Second Empire en croyant délégitimer l'invité, il ne contredit pas la référence à Napoléon 1er. Dans la discussion, en évoquant l'hégémonie administrative, il était alors question de la notion d'Empire et non de celle de Gaulois, et Rouvière ou Meyer rappelaient le mélange des références scolaires et des anachronismes systématiques. Historiquement parlant, d'ailleurs, on remarquera que la question de l'esclavage serait pertinente, puisqu'on parle d'empire romain ou napoléonien, et de Max Gallo !

Outre le jacobinisme autoritaire de la République de Gallo, il est possible que l'émotion excessive et quasiment contradictoire du Romain Gallo révèle le pot aux roses. Sa tentative pitoyable de rectifications historiques tatillonnes passe justement à côté du mécanisme fondamental de l'humour potache de l'époque. Les invités se sont d'ailleurs demandé si un tel humour était encore compréhensible par les jeunes d'aujourd'hui du fait de l'abandon des études classiques et de la disparition des « pages roses » du dictionnaire Larousse qui recensaient les citations latines les plus fréquentes. On pourrait ajouter la suppression de la messe en latin, depuis le concile de Vatican II (1962-1965) qui fait cependant un retour révisionniste remarqué. Nous pouvons voir que les participants à cette émission dominicale se révèlent très étourdis, encore une fois, vis-à-vis des racines chrétiennes qu'ils revendiquent pourtant. Près des yeux, loin du coeur : « Noël, connaîs pas ! » L'émission serait-elle préenregistrée le jour de sabbat, ou pire, le vendredi (orientée vers la Mecque) ? Décidément, on n'est pas chez Astérix, mais chez Lagaffe !

Comme Meyer en est bien conscient, ce qui caractérise l'humour de Goscinny concerne le fait que les enfants jouaient avec ces références historiques dont on les gavait, et qu'ils devaient apprendre par coeur, sans forcément bien les comprendre. Au final, elles n'avaient pas forcément une grande signification historique, sinon comme clichés qui servent justement à faire des jeux de mots et des blagues. On connaît le fameux « nos ancêtres les Gaulois » qui a fait rire l'Union française et toute la planète (d'où, sans doute, le succès universel de la série Astérix). Il faut en tirer la conséquence épistémologique que Gallo rabaisse au didactisme parascolaire des séries édifiantes. Ce genre d'images d'Épinal sert bel et bien à différencier la hiérarchie intellectuelle de leurs usages : Le populo s'identifiait à ces mythes et les intellos s'en amusaient. Rappelons qu'à l'époque, 50 % des enfants travaillaient à quatorze ans (puis à seize en 1959), et 10 % seulement avaient le baccalauréat. Les élèves moyens (qui y croyaient) devenaient historiens. Les très bons élèves (futurs bobos) surenchérissaient sur Astérix en lisant la BD Achille Talon qui parodiait leur propre pédantisme (et qui doit beaucoup plaire à Philippe Meyer). On comprend qu'une analyse poussée de cette forme d'expression populaire, qui dégonfle les mythes en montrant une lecture à plusieurs niveaux, soit perturbante pour l'historien académique et néanmoins académicien (le niveau baisse).

Révolution dans la BD

Le rôle de Goscinny est essentiel dans cette période. C'est lui qui dirigeait le journal Pilote, crée en 1959, le faisant dériver d'un hebdomadaire enfantin vers une sorte de magazine humoristique plus adulte. Auparavant, des journaux comme Tintin, Spirou, Mickey, Pif le chien, débitaient sur une ou deux pages des bandes dessinées qui étaient ensuite publiées sous forme d'albums cartonnés. Outre les séries vedettes éponymes (et Astérix pour Pilote), on trouvait dans ces magazines toutes les BD, pour jeunes garçons surtout, comme Buck Dany, Michel Vaillant, Tanguy et Laverdure, Lucky Luke, les Schtroumpfs, Gai Luron, Rahan... Le journal Pilote (« Matin ! ») a progressivement changé tout cela. Évidemment, la concurrence de Hara-Kiri, créé en 1960 par François Cavanna et le professeur Choron, avait introduit le virus de l'humour ravageur.

À cette époque, la bande dessinée était encore considérée comme méprisable par la culture officielle, même si le général De Gaulle reconnaissait, en 1969, que Tintin était « son seul rival international ». Le simple fait d'en parler en bons termes, aujourd'hui, sur France culture, montre que la situation a changé. Le changement est advenu, dans Pilote, en commençant par des thèmes parodiques comme les Dingodossiers (1963) de Goscinny et Gotlib, pastichant les édifiantes « Belles histoires de l'oncle Paul » du journal Spirou. Puis des séries plus « adultes » ont été introduites, même si Gotlib conteste ce qualificatif « parce les enfants sont aussi zizi-pipi-caca » - pour parler du fait qu'il est question de sexe (« zizi-pipi-caca » a plutôt été son genre personnel pendant une période). Le niveau des histoires s'est amélioré, lisibles comme telles par des adultes (sans se cacher), avec Fort Navajo (1963) précédant Blueberry, de Giraud, Philémon (1965) de Fred, Lone Sloane (1966) de Druillet, Cellulite (1969) de Claire Brétécher, les Tranches de vie (1975) de Lauzier (dont j'ai noté ailleurs, pour Brétécher et Lauzier, qu'ils critiquaient déjà les bobos). De nouvelles revues se sont créées, comme Charlie Mensuel (1969), version BD de Hara Kiri, L'Écho des savanes (1972), Mormoil (1974), Métal hurlant (1974), Fluide glacial (1975), Circus (1975), en passant souvent à des histoires courtes. Un retour aux histoires longues aura lieu en 1978 avec la revue À suivre. De nombreuses autres seront plus éphémères : Chic (1984), Zoulou (1984), Bazar (1986), qui mélangeront progressivement BD et articles dans le style d'un magazine comme Actuel (période contre-culture : 1967-1976 & période branchée : 1979-1994). En crise, une association Pilote & Charlie (1986) publiera une vingtaine de numéros avant un retour à Pilote seul (1988), moins adulte qu'avant.

Cette révolution que certains qualifient par raccourci de soixante-huitarde est plutôt issue d'un processus interne au domaine de la BD. Le même phénomène s'est produit pour la musique avec le jazz, puis le rock, et pour le cinéma avec la nouvelle vague (puis la « vague » internationale qui a suivi). On peut y voir une influence du baby-boom. Mais il serait préférable de parler du rôle des avant-gardes, comme dans les arts prétendument majeurs, qui poussent chaque genre à ses limites. En France, dans la BD, le rôle de Goscinny a été primordial, même s'il a été dépassé par la nouvelle génération, avant de disparaître prématurément à 51 ans en 1977. Comme pour marquer le changement d'époque, il venait de se fâcher, avec son dessinateur Gotlib, quand celui-ci a participé à la création de L'Écho des savanes (1972) avec Mandryka et Claire Brétécher (comme Gotlib vient juste de le rapporter dans l'émission « À voix nue » toujours sur France culture).

J'ai personnellement vécu ce passage à l'âge adulte de la BD, qui a fortuitement coïncidé avec le passage à l'âge adulte des gens de ma génération. Cette évolution a été justement très formatrice d'une capacité de distanciation envers les mythes nationaux. Max Gallo, d'une génération précédente et de formation scolaire plus classique, faisait à cette époque une méritoire reconversion professionnelle en tant qu'historien, avant d'entrer en politique. On peut comprendre qu'il soit partisan d'utiliser ces mythes plutôt que de s'en moquer, par habitude un peu Troisième République ou par démagogie, avec une certaine incapacité à saisir qu'ils sont largement périmés. Ils persistent, en partie du fait que certains ont raté la « révolution Goscinny » de la parodie (après Brassens, Audiard, Woody Allen, Coluche, etc., ça finit par faire beaucoup). Comme je l'ai souvent dit, il faudrait comprendre qu'un retour en arrière est impossible, pour des raisons matérielles (voyages internationaux, information, éducation). Et si la question est la défense de l'intérêt national, le passéisme ne prépare pas à affronter le monde nouveau.

Distanciation et profondeur

On ne peut pas savoir ce que Goscinny aurait produit à l'époque actuelle. Il n'était pas un maître à penser. J'ai même été personnellement témoin d'une prise de position personnelle un peu réactionnaire (à propos d'une autre de ses oeuvres en tant que scénariste, Lucky Luke), quand il a dit, au cours d'une émission de télévision enfantine, quelque chose comme le fait que Billy the Kid, que Lucky Luke traitait comme un garnement, n'était pas un héros qu'il fallait idéaliser, mais un vulgaire petit voyou. Ce n'est pas tout à fait exact. Il s'agit d'un épisode authentique de la Conquête de l'Ouest, la « Guerre du comté de Lincoln », où le Kid était un homme de main, membre d'une milice d'un des deux entrepreneurs en conflit pour le contrôle de la région. Il finira par se faire assassiner par un ancien partenaire de l'autre camp, abrité sous l'alibi de la loi et de l'ordre. Ce qui n'est pas tout à fait anodin et a donné lieu à de nombreuses interprétations cinématographiques, dont un des premiers films de Sergio Leone avec Clint Eastwood, Pour une poignée de dollars (1964), autre grand moment de rénovation cinématographique de l'époque. Si on veut analyser une époque, on pourrait étudier les déclinaisons de cette référence à Billy the Kid dans les westerns depuis Chisum (1970), nom d'un des protagonistes de l'affaire du Comté de Lincoln, film classique de Andrew V. McLaglen avec John Wayne ; vers des hommes de main plus idéalisés, comme celui de Clint Eastwood dans Pale Rider (1985, Le cavalier solitaire), qui se met spontanément au service de mineurs pauvres contre un mineur industriel ; ou plus réalistes dans Impitoyable (1991), qui met en scène un Ouest désenchanté, où un tueur retraité est engagé par des prostituées pour assassiner l'homme qui avait défiguré l'une d'entre elles.

Il serait donc plus exact de constater que Goscinny parodie librement un mythe américain, dans la lignée du journal Mad, dont il s'était inspiré pour diriger Pilote vers ce qu'il est devenu. Le journal Mad est lui-même un peu lourdingue dans ses parodies exubérantes. Comme en France, ce genre de parodie ne relève pas de la leçon d'histoire, mais est simplement une occasion de plaisanter, en restant dans le cadre de la littérature enfantine, plus ou moins décalée. On peut considérer que c'est ce décalage qui est adulte et pas forcément pertinent pour des enfants. Il est probable que cela signifie en réalité que les adultes lisaient les BD destinées aux enfants, sans le dire, comme le montre la référence à Tintin faite par Charles de Gaulle lui-même.

Le jugement politique qu'opère une distanciation esthétique, ici l'humour, concerne son époque, avec ses limites, ou justement l'usage que sont capables d'en tirer les différents publics, avec leurs propres limites. On a un exemple de lecture à deux niveaux avec la chanson de Gainsbourg, Annie aime les sucettes. Il est assez probable que la limite de la série Astérix concerne une certaine complaisance populiste envers les mythes scolaires, qui devrait pourtant satisfaire Max Gallo. Je connais mal l'évolution du personnage après l'époque du décès de Goscinny. Je n'ai pas suivi Astérix, que je considérais déjà plutôt comme le support de jeux de mots sur des clichés avec des allusions à l'actualité, sur le mode des chansonniers (contrairement à Lucky Luke qui construit plus classiquement une histoire). Ce qui explique les nombreux anachronismes qui semblent tant irriter Max Gallo.

Identités et civilisation

Sur ces clichés nationaux, un des livres de l'invité Nicolas Rouvière semble interpréter Astérix comme une forme de mise en scène de la diversité culturelle par opposition à l'uniformité jacobine impériale romaine/napoléonienne. On avait déjà pu constater quelque chose de plus explicite sur ce principe avec Tintin, évoluant du colonialisme de Tintin au Congo à une idéalisation des Tibétains, par exemple, grâce sans doute à la longévité d'Hergé. On comprend donc que la France cocardière Zemmour-Gallo ne supporte pas qu'on joue avec les vaches sacrées des mythes fondateurs de l'identité française au profit d'un mondialisme droit-de-l'hommiste. Max Gallo considère sans doute que Goscinny a instillé dans les jeunes âmes l'anti-France que combattait parodiquement le Super-Dupont de Gotlib. Pour s'en sortir sans paraître trop antipathique, la méthode Gallo consiste à dire que ce qu'il reproche pourtant bien à Astérix est seulement la vision de Rouvière, un peu trop intello à ce moment de l'émission (sans doute par mécanisme de défense contre les attaques répétées), car Goscinny et Uderzo n'étaient « heureusement pas » si profonds (anti-intellectualiste standard), tout en reconnaissant l'érudition de la personne contredite. Simples mécanismes rhétoriques de la part d'un vieux routier (sympa ?) de la politique.

Cette idée de mondialisme réconciliateur des identités, dont la reconnaissance devrait pourtant le satisfaire, mais qui semble le révulser, explique sans doute la remarque finale de Max Gallo sur le rejet de la repentance, qui a été suivi presque immédiatement, et on peut le dire, contradictoirement, par un éloge de la BD d'Art Spiegelman, Maus, qui parle de la Shoah, et qui est considérée par lui comme un idéal de respect de l'histoire. En matière dialectique, ce type a vraiment l'esprit tordu, et joue un peu trop hypocritement avec les mythes nationaux, pour en contrer d'autres. Et on s'aperçoit que cette émission permet essentiellement à Max Gallo d'exprimer chaque semaine son idéologie personnelle, un nationalisme d'Entre-deux-guerres (c'est le cas de le dire), avec la complicité des autres participants de l'émission, aveuglés par l'esprit du temps, ce populisme caricatural qui mériterait bien qu'on lui consacre un nouvel album d'Astérix et dont parlait Brassens à propos « des gens qui sont nés quelque part ».

Jacques Bolo

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