Culture / Série ssuédoise - Juin 2025
Le Crime à la racine (série suédoise, 2025)
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Résumé
Mini-série suédoise sur le cas véridique du double meurtre d'un enfant et d'une femme dont l'enquête s'éternisait jusqu'à l'utilisation d'une nouvelle méthode d'enquête.
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| Le Crime à la racine Titre original : The Breakthrough (La Percée) ; Scénario : Oskar Söderlund, Anna Bodin, Peter Sjölund ; Réalisatrice : Lisa Siwe ; Production : Lejla Beši - FLX ; Musique : Matti Bye ; Avec : Peter Eggers, Mattias Nordkvist, Jessica Liedberg, Jonatan Rodriguez, Karin de Frumerie, Annika Hallin, Julia Sporre, Malin Güettler, Anna Azcárate, Marley Norstad, Pevin Hannah Namek Sali, Helen Al-Janabi, Bahador Foladi, Julius Fleischanderl, Per Burell, Emelie Falk, Magnus Mark, 4 épisodes de 40 minutes.
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Le double meurtre d'un enfant allant à l'école et d'une femme âgée qui passait par là semblait avoir été commis au hasard dans cette petite ville tranquille de Suède. Fondée sur un cas véridique qui a fait date dans l'histoire policière suédoise, cette fiction documente, comme la série coréenne Through the Darkness (2022), les résistances à l'adoption de techniques d'enquêtes nouvelles par la police locale.
L'inspecteur chargé de l'enquête avait imprudemment promis aux familles effondrées des deux victimes de trouver rapidement le coupable, tandis que la presse aux aguets mettait la pression sur la police. En définitive, l'enquête va durer seize ans ! Les différentes pistes ne donnaient rien. La hiérarchie policière voulait clore le dossier après quelques années. Mais le policier s'est obstiné, contre l'avis de ses chefs, malgré le découragement et la perte de confiance envers lui de la part des familles.
C'est l'évolution des techniques de génétique policières en Amérique qui donne une idée de la dernière chance à l'enquêteur, malgré le scepticisme de ses collègues. L'expert sollicité lui-même menaçait d'abandonner si l'on ne cédait pas à ses exigences techniques excessives et la presse s'en mêlait encore en perturbant le travail de l'équipe. Finalement, on aboutira même à une surprise au moment de la résolution de l'énigme (était-ce vraiment le cas dans la réalité ?).
Mais pourquoi choisit-on de faire quatre épisodes, pas très longs d'ailleurs, pour une seule affaire, comme je le signale souvent ? Cela me paraît être une mauvaise habitude de vouloir toujours faire des séries. Un seul film aurait été préférable et sans doute plus percutant.
Bien que prosaïque, comme le sont souvent les histoires réelles ou les reportages d'affaires policières, la série est bien menée et prenante. Le fait qu'il s'agisse d'un cas authentique apporte encore plus d'intérêt aux étapes de cette longue enquête.
Jacques Bolo
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